recueillir toutes les oppositions de ce genre,
4°. Des préjugés nationaux, d’où dérivent des injures sans nombre contre les gouvernemens qui n’ont pas toujours été amis de la France, & contre les souverains les plus respectables. C’est ainsi que l’empereur Joseph I est un prince nullement modéré, un esprit entreprenant, son père est imbu des finesses et de la politique italiennes ; Charles-Quint sans modération, droiture, franchise, probité, sincérité, &c. En général l’injustice, l’emportement, l’ambition, la jalousie, la vengeance sont les ressorts de toutes les entreprises de la maison d’Autriche. Si ce genre d’écrire n’est pas fondé sur la vérité, il faut encore avouer qu’il ne jouit pas du mérite de l’honnêteté & de la décence.
5°. Une multitude d’articles rédigés par une plume ennemie de tout ce qui tient à la vraie religion, et sur-tout des personnes les plus respectables qui l’ont honorée par leurs vertus et leur zèle. Le grand Fénélon y est accusé de n’avoir pris parti contre le Jansénisme, que pour se venger du cardinal de Noailles, sans que l’auteur dise un mot pour détruire cette calomnie[1]. Les autres
- ↑ C’est-là la méthode favorite des rédacteurs pour calomnier les grands hommes. Ils rapportent soigneusement
