Ap.J.-C.
1721 Mahmoud. Il est déposée et on proclame en sa place.
1723 Aschraf.
1750 Thamas II.
1730 Abbas III Mirza.
1736 Nadir, ou Thamas Kouli Khan, assassiné en 1747.
1747 Adel.
1748 Ibrahim.
Ap.J.-C.
1749 Scharokh.
1750 Interègne et grands troubles dans la Perse. Plusieurs rivaux se disputent le trône.
Ismaël IV règne jusqu’en 1731.
1751 Kerim Kouli Khan, usurpateur, gouverne avec sagesse, jusqu’en mars 1779.
1779 Aboul Fetah Khan, son fils, lui
Ap.J.-C.
succède jusqu’en avril, même année.
1779 Sadek, usurpateur.
1781 Ali Mourad Khan.
1785 Mehemet Khan.
1797 Interrègne d’un an.
1798 Jetah Ali Khan.
SICYONE.
Sycione, ville du Péloponèse, est le plus ancien royaume de la Grèce, mais son histoire est sujette à bien des incertitudes. Egialée parait avoir été son premier roi. Après la mort de Zeuxippe, qui en fut le dernier, on déféra le gouvernement aux prêtres d’Apollon durant 55 ans. Enfin Agamemnon, roi de Mycènes, s’empara de Sicyone, et ses états passèrent ensuite l’un et l’autre au pouvoir des Héraclides. Sicyone, qui était dominée par des tyrans depuis l’an 400, crut pouvoir secouer le joug insupportable sous lequel elle gémissait, et se donna à Clinias, l’un de ses premiers et de ses plus braves citoyens ; mais Abantidas le fit périr, et s’étant défait de tous ses parents et de ses amis, il monta lui-même sur le trône. Aratus, fils de Clinias, échappa seul aux fureurs du tyran ; parvenu à l’âge de vingt ans, il forma une conspiration contre Nicolas, successeur d’Abantidas, et se saisit de la ville : le tyran n’eut que le temps de s’enfuir. Aratus rendit la liberté à sa patrie, et la fit entrer dans la ligue des Achéens. La liste de ses rois n’est rien moins qu’authentique ; nous la donnons seulement comme des conjectures propres à suppléer, en quelque sorte, à la lumière qui manque dans une matière très-obscure : Ut in re perobscurâ conjecturœ permittatur aliquid. (Petau.)
Egialée 1773
Apis 1721
Egyre 1696
Érat 1662
Plemnée 1616
Orthopolis 1568
Corone 1505
Epopée 1450
Lamedon 1415
Sicio 1575
Polybe 1350
Janisque 1310
Phœste 1268
Adraste 1260
Zeuxippe 1256
Agamemnon. 1209
Hippolyte et Lacestade entre eux 1124
Les Héraclides se rendent maîtres de Sicyone 1120
ARGOS.
Inachus jeta les fondements du royaume d’Argos dans le Péloponèse, l’an 1823 avant Jésus-Christ. Environ 300 ans après, Danaüs, chassé de l’Egypte par son frère, vint à Argos, détrôna Gélanor, et s’empara de sa couronne. (C’est de Danaüs que les Grecs s’appelaient Danai.) Ses successeurs furent Lyncée, Abas, Prœius, Acrisius. Ce dernier n’eut qu’une fille, nommée Danaé, mère de Persée, qui, ayant tué par Mégarde Acrisius, son aïeul, ne put vivre à Argos, lieu de son parricide, et bâtit Mycènes, où il établit le siège de son royaume. Vers l’an 1208, Argos, érigée en république, eut beaucoup de part k toutes les guerres de la Grèce. L’an 330, une lutte s’éleva entre les Argiens et les Lacédémoniens, au sujet d’un petit pays appelé Thyrea. Les deux partis convinrent que, pour épargner le sang, on nommerait de part et d’autre un certain nombre de combattants, et que le terrain en litige resterait aux vainqueurs. Trois cents soldats s’avancèrent de chaque côté, et combattirent avec une intrépidité égale. La nuit seule put les séparer, et il ne resta que trois champions, deux Argiens et un Lacédémonien. Les premiers, se regardant comme vainqueurs, en portèrent la nouvelle à Argos ; Nicocrate (c’était le nom du Lacédémonien), demeuré seul sur le champ de bataille, dépouille les corps morts des Argiens, se prétendant vainqueur, puisque les Argiens avaient pris la fuite. Le différend ne s’étant pas terminé, les troupes livrèrent combat ; les Lacédémoniens victorieux s’emparèrent du champ Thyrea. Nicocrate, ne voulant pas survivre à ses braves compagnons, par un accès de fanatisme militaire, se tua lui-même à la place où ils étaient tombés.
rois d'argos.
Inachus 1825
Phoronée 1773
Apis, tyran, et en même temps Argus 1723
Criasus ou Pirasus 1678
Phorbas 1624