dressé et que nous avons tenu à publier, moins dans l’intérêt d’un public bien restreint que pour répondre aux intentions de Mme E. Burnouf, restera comme un témoignage du zèle consciencieux avec lequel M. L. Feer a rempli une tâche à la fois ingrate et difficile.
À la suite de M. Léon Feer, et nous appuyant sur ce guide si sûr et si infaillible, nous avons essayé de compléter son œuvre de patience et de dévouement à l’aide de souvenirs personnels et de renseignements puisés dans la correspondance d’Eugène Burnouf.
Les documents réunis dans les 124 volumes, dont nous devons la description à M. Léon Feer, peuvent se partager en plusieurs catégories bien distinctes, comme l’avait déjà indiqué Barthélemy-Saint-Hilaire dans les excellents articles du Journal des Savants, consacrés aux travaux d’Eugène Burnouf, qu’il publia en 1852 et dont il fit imprimer une nouvelle édition à la suite de deux autres articles parus en 1891[1].
La première section comprend des notes, des études, des copies de textes zends se rapportant aux travaux de Burnouf sur la langue et la religion de Zoroastre.
- ↑ Ces articles ont été réunis en un volume intitulé : Eugène Burnouf : ses travaux et sa correspondance, par J. Barthélemy-Saint-Hilaire. Paris, 1891. In-8° de xiii et 159 pages.