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attribue les sacrifices humains ; d’après le récit 27, il existe une ville de Vetâlas où de tels sacrifices se célèbrent ; et Vikramâditya les fait cesser. La fantasmagorie du récit 29e, l’apparition de cet homme imaginaire qui meurt pour reparaîtra peu après et de cette femme, non moins imaginaire, qui se brûle, croyant être devenue veuve, est l’œuvre d’un Vaitâlika, c’est-à-dire d’un homme de la race des Vetâla, ou d’un disciple des Vetâla, qui se présente devant le roi armé d’une canne (une baguette magique !) et accomplit ce prodige dont l’unique résultat est de mettre en relief l’abnégation de Vikramâditya. Le narrateur semble avoir voulu montrer par l’intervention des Vetâla que la plus grande puissance magique comme la plus grande férocité sont employées à faire éclater les vertus du roi.


V. — RELIGION

Nous abordons maintenant la religion à laquelle l’étude des êtres surhumains servait naturellement de préface. On peut dis-