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magiques, atteignit le sommet du mont Meru, rendit son hommage à la divinité Manassiddhi, et, le glaive en main, se prépara à lui faire le don et l’offrande de sa tête. À l’instant même, la divinité, se montrant favorable, accorda en don au roi la réalisation de son désir. Le roi accepta ce don pour le joueur, auprès duquel il retourna ; il le fit renoncer au jeu, lui remit ce qu’il avait reçu de la faveur de la divinité, et puis rentra dans sa capitale. »

La vingt-sixième figure ajouta : « Eh ! roi Bhoja, si tu te juges tel, assieds-toi sur ce trône ; sinon, il ne sera pas bon pour toi de t’y asseoir. »

À ces mots, l’auguste roi Bhoja hésita, et, ce jour-là encore, il s’en alla tout triste.