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il besoin d’aller trouver l’auguste Vikramâditya ? S’il a besoin de moi, pourquoi ne viendrait-il pas lui-même me trouver ? Les envoyés, revenus en présence de l’auguste Vikramâditya, lui rapportèrent ces paroles. Le roi, étonné de ce langage d’un enfant et même quelque peu piqué, s’approcha en personne, lui, l’auguste Vikramâditya, entouré d’une armée à quatre corps, de la ville de Pratisthâna. Même alors, Çâlavâhana ne se rendit pas auprès de l’auguste Vikramâditya pour s’aboucher avec le roi. L’auguste Vikramâditya, en colère, dépêcha ses gens pour intercepter la ville et la maison de Çâlavâhana. En voyant sa maison bloquée, Çâlavâhana communiqua, par la puissance de son père, la vie à des éléphants, des chevaux, des fantassins faits en argile, puis leur donna le signal du combat. Pendant plusieurs jours, les forces de Çâlavâhana et celles de l’auguste Virkamâditya combattirent de diverses manières ; malgré cela, la puissance de l’auguste Vikramâditya ne put briser l’adversaire.

Un jour, le père de Çâlavâhana, le fils de Nâga qui résidait dans la ville de Pâtâla, vint à la tombée de la nuit, mordit toute