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profonde ; quand on entend le récit de mes douleurs, c’est comme une pierre qui tombe (sur celui qui m’écoute). — Après avoir entendu ces paroles et d’autres propos inspirés à cet homme par la douleur, l’auguste Vikramâditya lui donna Kanthâ et les deux autres objets qu’il devait à la faveur du Yogî, puis rentra dans sa capitale et y demeura.

« Quant à l’homme, par la puissance des trois objets divins que l’auguste Vikramâditya lui avait communiqués, il recouvra son royaume, ses femmes et tout le reste de son entourage. »

La dix-neuvième figure ajouta : « Eh ! roi Bhoja, je t’ai dit la munificence du roi qui a siégé sur ce trône. Si tu possèdes une telle majesté, tu es en droit de t’y asseoir à ton tour.

L’auguste roi Vikramâditya, ayant entendu ces paroles, tourna le dos encore ce jour-là.