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chose de plus spontané, de plus libre, de plus populaire que la littérature savante, mais sans esprit de révolte contre l’état de choses établi ou même d’affranchissement de l’empire exercé sur les esprits par la caste dominante.

Pour aider le lecteur à mieux profiter de cette lecture, nous croyons devoir résumer ici les principaux enseignements fournis par les trente deux contes et l’introduction qui les précède.

II. — HISTOIRE

§ 2. — VIKRAMÂDITYA ET ÇÂLIVÂHANA

Quand nous parlons « d’histoire », il est bien entendu qu’il ne peut être question de retracer la vie de Vikramâditya, ni même de faire la critique des faits cités dans le recueil pouvant avoir un caractère historique ; il s’agit simplement de recueillir et résumer ces faits. Voici à quoi ils se réduisent :

Bartrihari ayant été sacré roi d’Avantî, son jeune frère Vikramâditya, froissé par nous