se mit à dire : Celui[1] qui a reposé sur la cuisse de (l’ami) qui avait mis sa confiance en lui, puis l’a trompé, qu’a-t-il en lui d’humain ? Il a été fait un poème sur ce sujet. » — À l’ouïe de ces paroles, le fils du roi, supprimant la syllabe Vi[2], se mit à dire Semirâ.
« Çârdânanda reprit : Depuis Setubandha[3] jusqu’au Gange, le meurtre d’un brahmane et les autres grands crimes peuvent s’effacer : le crime de celui qui tue son ami ne peut s’effacer en aucune manière. » — À l’ouïe de ces paroles, le prince, supprimant la syllabe se[4], se mit à dire Mirâ.
« Çârdânanda reprit encore : Celui qui nuit à son ami[5], l’ingrat, le perfide, tous les gens de cette espèce auront en partage le Naraka tant que le soleil et la lune subsiste-