Page:Fayol, Henri - Administration industrielle et générale, 1917.djvu/56

Cette page n’a pas encore été corrigée

assurée et par l’unité de commandement . Mais il n’est pas toujours le plus rapide ; il est parfois même désastreusement long dans les très grandes entreprises, notamment dans l’État. Or, il y a beaucoup d’opérations dont le succès repose sur une exécution rapide ; il faut donc pouvoir concilier le respect de la voie hiérarchique avec l’obligation d’aller vite. On y parvient de la manière suivante : Supposons qu’il s’agisse de mettre en rapport le service F avec le service P dans une entreprise dont la hiérarchie est représentée par l’échelle double G — A — Q. En suivant la voie hiérarchique il faudra gravir l’échelle de F en A, puis descendre de A en P en s’arrêtant à chaque échelon, remonter ensuite de P en A et redescendre de A en F pour revenir au point de départ. 11 est évidemment beaucoup plus simple et plus rapide d’aller directement de F en P en prenant la passerelle F — P. Et c’est ce que l’on fait le plus souvent. Le principe hiérarchique sera sauvegardé si les chefs E et O ont autorisé leurs agents respectifs F et P à entrer en relations directes ; et la situation sera tout à fait régularisée