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commune, ayant des années d’un dressage spécial. C’est « en raison de la difficulté (et presque de l’impossibilité) ’« qu’on rencontre dans le recrutement des gens capables « comme chefs d’ateliers, contre-maîtres, etc., plus que pour « toute autre raison, qu’on constate si rarement le succès, « pendant les premières années, de nouveaux ateliers de « mécanique générale montés sur une grande échelle. » « Selon l’expérience de l’auteur, presque tous les ateliers « ont un personnel de direction insuffisant pour faire le « travail économiquement.

« Avec le type d’organisation militaire, le chef d’atelier est « tenu responsable de la bonne marche de tout son atelier. « Il doit(p. 57) être bon mécanicien. . ... « Il doit pouvoir lire facilement les dessins et avoir suffisamment d’imagination pour se représenter nettement par « eux la pièce terminée.

« Il doit préparer l’ouvrage et s’assurer que les ouvriers « ont en main l’équipement et les outils convenables et qu’ils « en font usage pour monter correctement la pièce sur machine « et tailler le métal à la vitesse et à l’avance voulues. « 11 doit veiller à ce que chaque ouvrier tienne sa machine « propre et en bon état.

a II doit veiller à ce que chaque ouvrier produise un « travail de la qualité requise.

« 11 doit s’assurer que les ouvriers placés sous ses ordres « travaillent de façon continue et rapide. « Il doit constamment prévoir tout l’ensemble du travail « et veiller à ce que les pièces viennent aux machines dans « l’ordre voulu et que chaque machine reçoive les travaux « qui lui conviennent.

« Il doit, au moins d’une façon générale, surveiller l’emploi « du temps et fixer le prix des travaux aux pièces.