raires qui sont disséminées à l’entour du lac. Sur la rive opposée des gens de haute caste célèbrent « Shrad », l’anniversaire mortuaire d’un de leurs parents. Le prêtre, ratatiné à l’ombre d’un banian, habillé d’une étoffe rouge, attise un feu de ficus sur lequel, dans un vase de terre, neuf, bouillent le riz et la mélasse que les assistants roulent en boulettes, pour offrir aux âmes des défunts, en les jetant dans l’eau.
Sur la route, un incessant mouvement de voitures, de cabriolets, de piétons augmente à mesure que la matinée avance. Au pied de la chaîne, les uns se font hisser dans des « doolies », et les moins fortunés, s’aidant de chants rudes et sauvages, accomplissent pédestrement le parcours. Des escaliers en pierre, bien entretenus, coupent à travers la jungle de caneliers, qui enve-