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j’avoue que je n’en serai pas désolé : je laisse au temps et à l’expérience le soin de justifier ce que j’avance.

La série de modifications apportées au Vélocipède m’a obligé de faire une deuxième édition de ma première brochure afin de faire connaître au lecteur le résultat acquis.

Ainsi, au moyen des nouveaux graisseurs établis, l’huile ne peut en aucune façon communiquer avec le bois, et le propriétaire de l’instrument n’est pas tenu de graisser tous les jours, mais bien seulement tous les quinze jours une fois ; cela donne le double avantage de conserver les roues beaucoup plus longtemps et évite le désagrément d’avoir constamment une burette avec soi.

J’ai eu un moment l’intention de répondre à tous les journaux qui critiquaient le Vélocipède, mais j’aurais eu trop à faire, j’ai laissé au temps le soin de répondre et il a répondu victorieusement. Parmi tous ces petits journaux, il en est un seul dont l’appréciation m’a été réellement pénible. Je veux parler du Petit Journal, dans son numéro du 4 juillet.