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éviter l’inflammation qui pourrait survenir. L’opération étant terminée, on donne la liberté au malade.

Tout ce que nous venons de dire ne peut être applicable que dans les cas où la vessie n’est pas encore rupturée ; mais, si la rupture a eu lieu avant l’arrivée du vétérinaire, la science est impuissante, car la présence de l’urine dans la cavité abdominale détermine des lésions mortelles. Il faut alors se hâter de livrer l’animal à la consommation, car la viande n’a encore subi aucune altération ; ce n’est guère qu’au bout de vingt-quatre heures, quelquefois davantage, que la viande commence à s’altérer et à devenir impropre comme aliment.

En présence des cas où il y a eu rupture de la vessie, accumulation de l’urine dans l’abdomen et continuation du jet d’urine, tout espoir de sauver le malade est perdu, on doit, le plus tôt possible, ordonner l’abattage.

V. — Calculs prépuciaux. Les calculs prépuciaux doivent être détachés avec le doigt huilé que l’on introduit dans l’intérieur du fourreau. S’ils adhèrent trop fortement et qu’on ne puisse les détacher avec le doigt, on incise le bord du fourreau pour faciliter leur décollement. Les bords de la plaie se cicatrisent facilement, il n’y a pas besoin de les réunir par une suture, à moins que l’incision soit très longue.