Page:Faurie - De l’affection calculeuse des voies urinaires du bœuf.djvu/75

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

débrider le canal longitudinalement et de bas en haut. Quoi qu’en aient pu dire certains auteurs recommandables, ce mode opératoire présente des difficultés d’exécution bien plus grandes que celles du débridement transversal, surtout quand l’animal est continuellement agité par des coliques d’une haute intensité. Par le débridement transversal, on agit avec plus de rapidité, et on satisfait bien mieux aux indications urgentes de la situation présente.

La ponction de l’urèthre étant faite par l’une ou l’autre méthode, doit-on faire l’extraction du calcul ou doit-on le refouler dans l’intérieur de la vessie ? D’après M. Serres, il est plus chirurgical de l’extraire, et c’est toujours à l’extraction que l’on doit avoir recours lorsque le calcul est très rapproché de l’incision ; mais s’il est éloigné, s’il est dans le col de la vessie ou dans ce réservoir lui-même, la difficulté est grande, les manipulations parfois fort longues, que l’on doit effectuer, peuvent être suivies de contusions, de déchirure de la muqueuse, d’une inflammation vive de la vessie, conséquences qui peuvent quelquefois causer, mais à un degré moindre, les mêmes symptômes que nous avons constatés au début d’un calcul arrêté dans la vessie. Ce sont là des motifs qui doivent être pris en considération avant d’entreprendre l’extraction du calcul.

Admettant que l’on se soit décidé pour l’extraction, c’est à l’aide de tenettes, d’une dimension en rapport avec le canal de l’urèthe, que l’on doit saisir les calculs pour les entraîner au dehors, surtout