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à l’aide d’une exploration attentive, on peut arriver au diagnostic différentiel. Par la fouille rectale on peut constater la chaleur du rectum, la tuméfaction et la douleur des prostates, ce qui n’existe pas quand il y a présence de calcul. Dans le cas de calcul, l’examen de l’urine peut y faire reconnaître le magma ou les graviers caractéristiques, ce qui n’a pas lieu dans le cas de prostatite ou d’abcès du bassin. De plus, l’introduction d’une sonde métallique dans le canal de l’urèthre, fait sentir une résistance dure et donne naissance à un bruit sec et métallique dans le cas de calcul, ce qui fait complètement défaut dans la prostatite ou les abcès du bassin.

Si la prostatite ou les abcès sont arrivés à la période de suppuration, une erreur de diagnostic est moins à craindre que quand la maladie est encore au début. En effet, le pus étant formé, il doit être éliminé au dehors et pour cela il peut suivre différentes voies, telles que le canal de l’urèthre, le rectum ou le périnée. Dans le premier cas, on le trouvera mélangé aux urines ; dans le second, aux excréments ; et enfin dans le troisième, il s’annoncera par de la fluctuation dans la région périnéale, le plus ordinairement entre l’anus et le contour ischiatique de l’urèthre, avant de se frayer une voie à travers la peau. Dans ce cas, le diagnostic ne peut donc pas être erroné.

F. Acrobustite adhésive, couenneuse ou pseudo-