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I. calculs rénaux.

Les calculs rénaux peuvent rester occultes pendant de longues périodes ; ils désorganisent même lentement les reins sans provoquer de symptômes appréciables, et ce n’est qu’après la mort violente occasionnée par une maladie quelconque, que les calculs sont trouvés dans les reins. Plusieurs cas de ce genre ont été constatés sur les animaux. M. Lafosse l’a constaté plusieurs fois sur les animaux de l’espèce bovine.

Quand la maladie provoque quelques symptômes, ceux-ci sont le plus souvent obscurs, peu marqués, et le diagnostic est excessivement difficile. D’autres fois, au contraire, les symptômes sont très violents, ils acquièrent une haute intensité, l’animal est en proie à de vives coliques, il tord la queue, les reins, se campe fréquemment pour expulser une petite quantité d’urine, la région lombaire est douloureuse.

Les symptômes fournis par les calculs rénaux, apparaissent le plus souvent par accès, ces accès durent plus ou moins longtemps, à la suite desquels l’animal reprend ses habitudes ; ces soulagements subits résultent probablement de ce que le calcul, qui provoquait la douleur, s’est déplacé ou a été entraîné par l’urine dans l’intérieur de la vessie.

Lorsque la maladie est ancienne, que les reins sont en partie désorganisés, et que les calculs ont