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Leur surface était polie et brillante, les couches concentriques très-minces reflétaient le brillant de la perle ; on n’y découvrit pas de noyaux. Par l’analyse, on reconnut que ces concrétions étaient formées de carbonate de chaux avec une petite quantité de matière organique interposée. Le docteur Brid leur a trouvé une grande ressemblance avec les perles de l’huître, aussi les considère-t-il comme des perles urinaires, cette ressemblance n’est pas seulement extérieure, mais leur structure physique et leur composition chimique sont identiques.

M. Caussé a trouvé, en 1861, dans la vessie d’un bœuf, 250 petits calculs qui avaient pour noyau central une cinquantaine de petits poils de même couleur que la robe de l’animal.

Quelquefois on rencontre des calculs sans noyaux, ni couches, constitués seulement par un agglomérat de matière crayeuse ou de sédiment calcaire qui se moule sur les parois de la vessie. M. Ringuet, en 1857, a fait connaître un cas de ce genre.

Il n’est pas rare de rencontrer dans la vessie ce qu’on appelle les graviers ou le sable vésical ou plutôt la gravelle, c’est-à-dire la matière sédimenteuse non agglomérée. Chez les bêtes bovines la gravelle est ordinairement constituée par de petites perles nacrées.

Les concrétions vésicales peuvent être libres ou adhérentes ; leur volume est très-variable, souvent elles n’ont que les dimensions d’une pointe d’épingle, d’un grain de millet, d’autrefois au contraire elles ont la dimension d’un gros pois.