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II. Calculs uretéraux. — Les calculs des uretères sont très-rares et ne se forment jamais dans ces canaux ; lorsqu’ils y existent, ils se sont formés dans les reins et ont été entraînés par l’urine. Ils ne possèdent donc pas de caractères spéciaux.

III. Calculs vésicaux. — Les calculs vésicaux peuvent descendre des reins et des uretères, mais le plus souvent ils se forment dans la vessie. Rarement solitaires, ils sont au contraire presque toujours assez nombreux, le plus souvent arrondis, rugueux ou hérissés de granulations quand ils descendent des reins, quelquefois pourvus de facettes par suite du frottement avec les autres calculs. Ces calculs sont ordinairement blancs ou bruns ; cette dernière couleur leur est donnée par une enveloppe brune, mince qui recouvre la couche périphérique blanche. Le noyau se compose d’un gravier de carbonate calcaire auquel viennent d’accoler quatre à six autres graviers que le mucus agglutine au premier. Blancs sur la coupe, quelques couches brunes les traversent. Ils sont constitués par de l’acide silicique (57 %) du carbonate de chaux et de magnésie, de la matière organique et des traces de fer.

Taylor, vétérinaire anglais, a fait connaître, en 1849, une variété de calculs vésicaux du bœuf qu’il désigne sous le nom de calculs perlés. Ils étaient réunis au nombre de 150 dans la vessie d’un bœuf ; les plus gros pesaient 7 grains et avaient la plus grande ressemblance avec les perles de l’huître.