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ou cinq prolongements qui se logent chacun dans un calice rénal ; leur consistance est moyenne, les couches qui les forment sont assez régulières et au centre existe un noyau sédimenteux. Leur poids ne dépasse guère 65 gr. ; ils sont formés de carbonate de chaux (74 %), de carbonate de magnésie, de matière organique et des traces de carbonate de fer.

Calculs nacrés. — Au point de vue de leur forme et de leur volume, ils ressemblent beaucoup aux calculs corallins. Comme eux ils sont composés d’un corps à deux, trois ou cinq prolongements se terminant en pointe plus ou moins aiguë. Leur surface est ordinairement lisse, d’un reflet de nacre et surmontée d’aspérités très clair-semées. Ils sont plus fréquents que la variété coralline et leur consistance est aussi beaucoup plus grande. Les couches sont formées de lamelles très minces qui, par leur transparence, rendent ces concrétions chatoyantes ; ces couches sont disposées autour d’un noyau ayant la même composition que le corps du calcul. Leur poids ne dépasse guère 40 gr. ; ils renferment les mêmes éléments que les corallins, mais avec des proportions un peu différentes.

Calculs métalliques. — Réunis en grand nombre, ils sont aussi les plus communs ; leur surface est lisse et polie, à reflet verdâtre, brillant, métallique, leur diamètre varie du volume d’une graine de pavot à celui d’un pois ; les couches sont min-