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La partie périphérique est formée de couches concentriques disposées avec plus ou moins de régularité autour du noyau central ; ces couches sont régulières ou d’inégale épaisseur, diversement colorées, pleines ou parsemées d’aréoles vides ou remplies d’un sédiment amorphe, dures, friables. On peut établir comme règle que plus les couches sont minces, plus aussi le calcul a de dureté et plus il s’est formé lentement.

La composition chimique des calculs urinaires est variable, mais, quel que soit leur siége, ils ne peuvent être composés que de matières empruntées à l’urine ; or, comme celle-ci est sujette à de nombreuses variations suivant le régime, les âges, il s’ensuit que les dépôts qu’elle forme varient aussi dans leur composition. Plusieurs chimistes ont fait l’analyse des calculs urinaires, c’est grâce aux travaux de Schéele, de Fourcroy, de Vauquelin, de Wollaston, de Proust, etc., que l’on est parvenu à connaître tous les éléments qui composent les calculs urinaires de l’espèce humaine, mais c’est grâce aux recherches nombreuses et importantes de Morton en Angleterre et plus tard de Fuerstenberg en Allemagne, que nous connaissons la composition chimique des calculs que nous rencontrons dans les différents organes de nos animaux domestiques. Chez les animaux de l’espèce bovine, les calculs urinaires ont donné à l’analyse les substances suivantes : carbonate de chaux, de magnésie, phosphate ammoniaco-magnésien, de chaux, de