Page:Faurie - De l’affection calculeuse des voies urinaires du bœuf.djvu/15

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

planes, plus ou moins concaves ou convexes. Dans les bassinets des reins, les facettes planes qui les limitent, sont ordinairement réunies par des lignesdroites et leur donnent des formes prismatiques qui les feraient assez facilement confondre avec le gravier, provenant de la brisure ou de la désagrégation des roches. Leur surface est tantôt lisse, polie ; d’autres fois elle présente des dépressions, des trous, des rugosités, des aspérités rappelant la noix de galle ; d’autres fois enfin elle est irrégulièrement mamelonnée et les calculs prennent alors le nom de calculs mûraux ; cette variété est plus rare chez le bœuf que chez le cheval, néanmoins on la constate quelquefois.

Leur odeur et leur saveur sont le plus souvent nulles ; leur couleur est variable, c’est ainsi qu’on a trouvé des calculs blancs, gris, bruns, verts, jaunes, avec diverses nuances, tigrés, d’autres ont un reflet nacré ou métallique.

Leur consistance est aussi variable et dépend de leur composition chimique ; ceux qui ont pour base l’acide silicique ont la dureté du caillou ; ceux au contraire qui sont formés par une grande quantité de carbonate de chaux, sont mous, friables, se laissent facilement écraser et portent le nom de magma. Entre ces deux extrêmes, on peut rencontrer tous les degrés intermédiaires de consistance.

Leur structure est variable ; quelquefois le précipité s’est fait subitement et il en est résulté un agglomérat amorphe, mais le plus souvent il est