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parti ; c’est l’avenir de l’humanité, c’est le nôtre qui est en jeu.

Sur ce terrain, l’entente peut et doit se faire entre tous les êtres de progrès, tous les penseurs, tous les virils.

Chacun peut conserver sa liberté d’allure et, sans rien abdiquer de ses préférences et de ses convictions personnelles, marcher au combat contre le Dogme, contre le Mystère, contre l’Absurde, contre la Religion !

Depuis longtemps l’humanité s’inspire d’un Dieu sans philosophie ; il est temps qu’elle demande sa voie à une philosophie sans Dieu.

Serrons nos rangs ! camarades. Luttons, bataillons, dépensons-nous. Nous rencontrerons sur notre route, les embûches, les attaques soudaines ou prévues des sectaires. Mais la grandeur et la justesse de l’Idée que nous défendons soutiendront nos courages et nous assureront la victoire.


FIN.