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entre le ciel et le désert. Partout, sur la hauteur des murs, des colonnes, des obélisques, partout fleurira pour sa joie sensuelle, en bas-reliefs peints, en inscriptions hiéroglyphiques, l’écriture vivante dont les émeraudes opaques et les sombres turquoises, les rouges brûlés, les soufres et les ors lui rediront la science, la littérature, l’histoire qu’ont si longuement édifiées ses ancêtres avec leur sang, leurs ossements, leur amour, leur mémoire, les formes redoutables ou charmantes qui les accompagnaient.

Retranché derrière ce langage formel, le prêtre peut envi-