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les armes, les faisceaux. Tout est épisodique, et on ne saisit rien de l’épisode, alors que, dans le sobre bas-relief grec où rien n’était épisodique, toute la signification de la scène apparaissait du premier coup.

Cependant, c’est surtout dans ces bas-reliefs que l’âpre génie romain marque sa trace. Il y a là, très souvent, une sorte de force sombre et de solennité qui pénètrent en nous avec tout un cortège de souvenirs écrasants, les lauriers, les licteurs, la pourpre consulaire. Une puissance barbare y éclate, qu’aucune éducation n’est capable de contenir. Parfois même, dans les lourdes guirlandes ciselées où les fruits,