Page:Faure - Histoire de l’art. L’Art antique, 1926.djvu/302

Cette page n’a pas encore été corrigée

aux feuilles, aux fruits, aux guirlandes, aux figures qui, dix siècles plus tard, orneront les chapiteaux, les porches, les façades des cathédrales françaises. C’est seulement dans l’ordonnance générale de l’édifice que le Romain garde ses droits.

Les Grecs bariolaient leurs monuments d’ocre et de vermillon, de bleu, de vert, d’or, ils éclataient dans la lumière. Comment le Romain comprendra-t-il la polychromie ? La peinture a quelque chose de mobile, de fugitif, d’aérien presque, qui répugne à son génie.

Il la voit déjà pâlir et s’effriter sur