Page:Faure - Histoire de l’art. L’Art antique, 1926.djvu/274

Cette page n’a pas encore été corrigée

III

C’est peut-être par ces vases, et par maintes figurines de terre cuite, qu’on peut le mieux juger à quel point les Grecs ont compris le cadre où se meut la figure humaine. Ils n’en eurent pas le souci dominant, comme après eux les Indous et les Renaissants, surtout les Renaissants de Flandre et de France, parce que leur sol était moins riche en formes animées, et parce qu’ils voyaient dans l’homme le fruit mûr suspendu aux branches, que ce fruit les attirait sans cesse, que les rameaux, le tronc, le terrain où poussait l’arbre ne leur apparaissaient que comme l’accompagnement de la mélodie