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tés des aliments. Toutefois, il faudrait en diminuer la dose pendant l’hiver, à moins qu’on ne donnât une nourriture abondante ; dans le cas contraire, on exciterait inutilement les animaux à prendre ce qu’on ne pourrait leur donner. Pour les jeunes sujets la dose de 20 à 25 grammes serait suffisante.

AÉRATION

L’aération n’est pas sans influence sur l’amélioration et la santé des animaux, elle agit d’une manière efficace et est d’un puissant secours à l’alimentation. Pour bien comprendre les effets de l’aération, il est nécessaire de connaître les propriétés de l’air. Comme l’action complexe, que ce fluide exerce sur l’économie, dépend de sa composition, considérée au point de vue de ses éléments, il importe d’étudier le rôle de ces derniers.

L’air est formé de 21 d’azote, 79 d’oxygène et de 4 à 0,0006 d’acide carbonique ; on y trouve aussi de l’iode, de l’ammoniaque, de la vapeur d’eau, des corpuscules en très faibles proportions. Du maintien de ses proportions, dépend la santé des animaux.

L’oxygène, auquel on a donné le nom d’agent vital, est sans contredit, l’élément le plus important qui entre dans la composition de l’air ; puisque c’est lui qui porté par le sang dans les diverses parties de l’économie, sert à brûler les principes hydro-carbonés et à la production du mouvement nécessaire à l’accomplissement des diverses fonctions.

Cela est si vrai, que la chaleur vitale des animaux