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Il agit comme médicament curatif, contre les maladies vermineuses en donnant de la tonicité à l’intestin par son action fortifiante, il peut prévenir certaines maladies putrides, il agit principalement alors en donnant de l’appétit ; les animaux prennent plus de nourriture et reconstituent leur sang.

Il est d’une grande utilité comme condiment ; pour consommer les foins délavés, vieux ou sans saveur. Mais son principal rôle est comme excitant. En effet, il excite l’appétit et pousse à la sécrétion lactée. Donné aux vaches, il amène la soif, et augmente ainsi l’activité des mamelles ; il rend le lait riche en beurre et en fromage (d’après M. Garriot). Sur les jeunes veaux il a une influence considérable, en les engageant à prendre plus de nourriture, ce qui les met dans des conditions favorables à leur développement ; pour celà il faut qu’ils aient la nourriture suffisante. Les animaux de travail sont sensibles à son action : il augmente leurs forces et active leurs fonctions. Chez les vaches pleines il est d’une grande utilité pour la formation du fœtus.

Le sel est employé comme friandise ; les animaux l’aiment beaucoup, et sous son action ils sont plus souples, se dressent mieux. C’est dans ce but qu’il est employé dans le Cantal.

Les doses à donner sont variables suivant la saison, la quantité d’aliments et le but qu’on se propose. Dans le cas actuel il serait nécessaire de l’employer à la dose de 40 à 50 grammes, donné régulièrement toute l’année, pendant les repas, au moment de la mulsion ou quand les animaux semblent dégou-