Page:Faure - De la race de Salers et de son amélioration.djvu/32

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 34 —

Pour la femelle, les caractères seront moins accusés, les qualités laitières devront être recherchées, pour cela on fera attention à l’origine ainsi qu’aux signes suivants ; tête fine, légère ; encolure peu développée ; arrière-main large, pis mou et plissé à l’état de vacuité, veines mammaires très développées, sinueuses, pénétrant dans le corps par une ouverture très-large. (On peut s’assurer de ce dernier caractère à l’œil nu ou à la palpation). Les qualités lactifères étant héréditaires, la connaissance de la famille est de la plus grande utilité. On pourrait encore tirer profit du système Guénon, qui a pour base, une liste de poils à direction inverse de la normale, s’étendant des mamelles, jusque sur les côtés de la vulve ; je ne décrirai pas ce système qui est d’une importance secondaire, vu que les éleveurs achètent rarement des animaux ; ils choisissent parmi leurs produits ceux qu’ils doivent garder et dont ils sont bien sûrs de l’origine ; et c’est ainsi que certaines fermes possèdent la même famille depuis de longues années.

Le choix de la génisse est assez difficile, vu que les caractères ne sont pas apparents, aussi ne peut-on se baser que sur la précocité des mamelles et l’origine.

Ces quelques données sont suffisantes pour obtenir des résultats satisfaisants.

La destination finale de ces animaux étant la boucherie, on doit songer à obtenir les qualités propres à ce but sans nuire dans de trop fortes proportions à celles du travail. Pendant longtemps, il a paru