Page:Faure - De la race de Salers et de son amélioration.djvu/29

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 31 —

Des concours spéciaux ont été créés à Salers et à Mauriac où ils ont lieu alternativement tous les ans. J’ai peu à dire sur ces exhibitions, les primes y sont nombreuses et assez conséquentes ; ce qui excite les éleveurs à concourir.

Je regrette qu’il n’en soit plus ainsi des concours cantonaux. Les primes y sont nombreuses, mais d’une valeur trop insignifiante, car elles suffisent parfois à peine pour couvrir les frais de déplacement. De là résulte le peu d’empressement que mettent les éleveurs à y conduire leurs animaux. Pour éviter cela, que faudrait-il faire ?


1o Diminuer le nombre de primes dont on élèverait le prix. — De cette façon on stimulerait les éleveurs, qui, attirés par une somme importante, tenteraient les chances du concours, et on éviterait ainsi de primer des animaux parfois médiocres et devant leurs succès au manque de concurrents.


2o Mettre les propriétaires dans l’obligation de ne pouvoir vendre les animaux primés qu’un an après le concours ; toutefois, si un éleveur se trouvait dans l’impossibilité de garder les sujets, la vente pourrait en être permise dans le canton, ou tout autre centre de production de la race, à la condition de les employer comme reproducteurs.

Il est cependant réglementaire que tout animal primé doit être gardé 6 mois par son propriétaire, mais ce délai est de trop courte durée, vu l’époque du concours, de sorte qu’il arrive ceci, que les ani-