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chap. xxiii. — arrivée à saint-louis.

Le vaisseau devant retourner à la Nouvelle-Orléans et de là faire voile pour New-York, je chargeai le capitaine de lettres pour le baron et pour Stanislas. Je leur apprenais ma nouvelle résolution et ma détermination bien arrêtée de ne revenir en Europe que lorsque ma fortune serait assez grande pour me mettre à l’abri du besoin. Je renouvelai au baron toute l’assurance de ma reconnaissance et à Stanislas celle de ma sincère amitié, je lui envoyai deux des admirables chevaux que les Aricaras m’avaient donnés et un équipement complet de Peau-Rouge.

Je n’oubliai pas la petite Berthe, et une caisse remplie de superbes fourrures, de plumes, de coquillages et de différentes autres choses lui fut adressée.