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chap. i — l’adoption.

« En un mot, aime et crains Dieu, et assiste ton prochain toutes les fois que tu le pourras.

« Souviens-toi surtout que dans quelque position que l’homme se trouve, une conscience pure est la plus grande richesse qu’il puisse posséder : celle-là, personne ne peut la lui ravir. »

Avec cette éducation toute simple, Wilhelm était parvenu à l’âge de douze ans ; il était plus fort et plus grand que ne le sont ordinairement les enfants de son âge ; il était doué d’un courage qu’il portait souvent jusqu’à la témérité et qui faillit un jour lui coûter la vie.