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chap. xviii. — combat.
qu’il était naturel que je prisse la chevelure des ennemis que j’avais tués, afin de me présenter comme un grand chef devant le Manitou[1].
Je lui répondis que l’usage de mon pays m’interdisait cette coutume ; que je n’avais donné la mort aux Sioux que pour défendre ma vie et celle des hommes qui m’avaient reçu en frères parmi eux, et que j’abandonnais les chevelures à qui voudrait les prendre.
À cette réponse il prononça le mot Hugh, qui est la marque du plus grand étonnement parmi les Peaux-Rouges, et dédaignant de parler plus longtemps de cela, il s’éloigna de moi pour rassembler ses guerriers et se préparer au retour.
- ↑ Manitou : Dieu, Grand-Esprit.