noyés, et ne quittant son arche que lorsque le colibri, plus fidèle à son message, est venu lui rapporter un peu de verdure.
En vain reconnaît-il Ève sous les traits charmants de la femme serpent, la déesse Cihuacohuatl, qualifiée dans les rites sacrés de la religion aztèque du titre de « notre Dame et notre Mère.
En vain se découvre-t-il devant la sereine majesté du Dieu mexicain Theotl — presque le Theos des Grecs — ce Dieu que le grand-prêtre appelait dans ses prières : « le Dieu qui donne la vie, présent partout, qui connaît toutes les pensées et dispense tous les biens ; sans lui l’homme n’est rien ; dieu invisible, incorporel, seul Dieu d’une perfection parfaite et d’une égale pureté ; sous ses ailes, l’homme trouve un sûr abri et le repos. »
En vain s’étonne-t-il de voir mêlé à toutes ces légendes de l’ancien Testament, le saint emblème de notre Foi, la Croix sculptée en bas-relief sur les murs des temples de Palenqué.