de Jérôme Tanguay est plus poétique, à mon avis : elle a un petit cachet de féodalité qui donne la chair de poule, rien qu’à l’entendre chanter.
C’est le caractère des filles dans cette contrée. — Le père répond :
— « Ma fille, il faut changer d’amour, |
Réplique de la demoiselle :
— « J’aime mieux rester dans la tour, |
Le père répond :
— « Vite,… où sont mes estafiers, |
L’auteur de la romance ajoute :
— Elle y resta sept années passées, |
— Bonjour, ma fille !… comment vous en va ? |
— « Ma fille, il faut changer d’amour… |
Il est malheureux de ne pouvoir vous faire entendre les airs — qui sont aussi poétiques que ces vers sont musicalement rythmés.
Vieilles légendes.