Page:Faucher de Saint-Maurice - À la brunante - contes et récits, 1874.djvu/229

Cette page a été validée par deux contributeurs.


DODO ! L’ENFANT !


I.

marguerite de cimetière.


Je ne sais si je l’ai déjà dit ; mais ma grand’mère était petite, frêle, vive à la riposte, bonne pourtant comme toutes les âmes trempées dans la foi, et par-dessus tout, charitable à faire reprendre au prophète Élie ce vieux manteau éternellement troué et râpé, qui nous arrive encore si parfumé, porté sur les ailes d’or de la légende biblique.