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II.

oui.


Deux longs mois s’écoulèrent sans que l’on vît Édouard sortir de chez lui.

Les uns disaient qu’il était en train d’écrire ses curieuses aventures : d’autres, et c’étaient peut-être les mieux renseignés, qu’atteint d’une singulière maladie, il passait ses journées seul et silencieux, à regarder le coin du jardinet voisin, que l’on pouvait entrevoir par la fenêtre de sa chambre,