Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 8.djvu/16

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VI
SIMPLE AVIS.

quelques légères fautes d’impression, veuillez donc bien les rejeter sur la négligence de mon typographe, qui n’a pas toujours corrigé mon épreuve avec assez d’attention.

Dans ce poème, où sont prodigués les combats, nous avons dû nous demander comment le corps humain, dont la fragilité n’a d’égal que la démence, avec laquelle nos semblables osent jouer sa durée, pouvait subir les atteintes de vingt, cinquante, cent, deux cents même ou trois cents flèches mordantes, acérées ; et, rouge comme un açoka en fleurs, ruisselant de sang par tous les côtés, conserver la même force physique, le courage intact, le cœur au combat, la vigueur et la bravoure aussi fraîches pour les batailles du lendemain, qu’elles avaient brillé dans les combats de la veille.

Mais tout est prodigieux dans ce poème ; tout ne doit par conséquent s’y mesurer que sur la perspective idéale d’un merveilleux plus qu’humain, surnaturel, au-dessus du possible même et par-delà toute vraisemblance.

Qu’il me soit permis en finissant d’offrir ici mes respectueux remerciements à Strasbourg, la seule ville, qui ait répondu efficacement à mon appel en détresse.

Il me reste encore dans les magasins de mon imprimeur quatre-vingts exemplaires en ballots.

Si je les avais placés, en résulterait-il quelques minces bénéfices ? Pas le moins du monde ! À cinq