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LE MAHA-BHARATA.

L’Himavat, l’Hémakoûta et le Niahadha, la plus haute des montagnes, le Nîla, fait de lapis-lazuli, le Çwéta, semblable à l’astre des nuits, 198.

Le mont appelé Çringavat, revêtu de tous les métaux : ces montagnes sont fréquentées, sire, des Siddhas et des Tchâranas. 199.

Des milliers d’yodjanas sont répandus entre elles. Là, de saints villageois, Bharatide, habitent ces montagnes saintes. 200.

De tous les côtés réside, au milieu de ces montagnes, une grande variété d’animaux. Cette terre est le Bhârata-Varsha[1], l’Himâlaya est plus au septentrion. 201.

Le Hari-Varsha est, dit-on, plus reculé que l’Hérnakoûta ; il est près du Nila, au midi, et du Nishadha, au nord. 202.

Le mont appelé Mâlyavat est une grande montagne à l’orient ; au-delà de ce Mâlyavat est le mont Gandhamâdana. 203.

Le mont Gandhamâdana s’élève à un degré de marche[2] ; le Mérou, montagne d’or, est au milieu de ces hauteurs, qui font un cercle autour d’elle. 20ZI.

Tel que le feu sans fumée, il a la splendeur du soleil adolescent ; sa grandeur, assure-t-on, est de seize mille[3](3) yodjanas. 205.

Il se plonge dans les entrailles[4] de la terre, sire, jusqu’à quatre-vingt-quatre mille yodjanas ; il se tient, couvrant les mondes en haut, en bas, obliquement. 206.

  1. L’Inde.
  2. Ce vers manque à l’èdition de Bombay.
  3. Quatre-vingt-quatre mille yodjanas, suivant le texte de Bombay.
  4. Adhas : Bombay,