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AMBASSADE DE BHAGAVAT.

Vaîçampâyana dit :

Après que Sandjaya fut parti, Youdhishthira-Dharmarâdja adressa ce langage au Dâçârhain, le plus éminent de tous les Sâttwatas : 2,582.

« Voici le moment venu de montrer si l’on est ami, héros, qui aime tes amis, et je ne vois pas un autre que toi pour me faire traverser ces eaux malheureuses. 2, 683.

» En effet, appuyé sans crainte sur toi, le destructeur de Madhou, nous demanderons notre part d’héritage au fils de Dhritarâshtra, environné de ses ministres et enflé d’un vain orgueil. 2,584.

» Il te faut défendre en toutes ces infortunes, dompteur des ennemis, les fils de Pândou comme tu défendrais ceux de Vrishni. Sauve-nous de ce grand danger ! » 2,585.

« Me voici prêt, héros aux longs bras, lui répondit le