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AVERTISSEMENT.

Voici le cinquième volume du Mahâ-Bhârata, magnifique travail, mais affreusement hérissé d’interpolalions.

Nous nous contenterons d’en citer un seul exemple.

C’est la fin du Vana-Parva qui s’unit mal, ou plutôt qui ne s’unit pas du tout, et qui se met en contradiction avec le commencement du Chant de Virâta. Ici, Youddhishthira est déterminé à passer sa treizième année d’exil inconnu dans la ville de ce monarque, ami des Pândouides ; il habite une forêt ; il en supplie tous les ascètes de souffrir que cette treizième année se passe ignorée dans leurs verdoyantes retraites, et les brahmes de l’accorder, sans faire aucune observation.

Cette manière, peu réfléchie dans l’ensemble,