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À NOS LECTEURS.
xiii

Il nous avait semblé que celle opération toute manuelle, il est vrai, n’en était pas moins, digne de quelque petite mention. Nous avions été dans l’erreur : voilà tout !

Mais c’est égal ; j’ai beau faire, je ne puis m’empêcher de penser que vous, les quarante Immortels, vous avez eu tort de ne pas mentionner cet ouvrage, toute Académie Française, que vous soyez,… et peut-être aussi parce que vous êtes l’Académie Française !

Mais si, de ce côté, je n’ai pas de remercîment à faire, il n’en est point ainsi du côté de mes souscripteurs. En effet, plusieurs, à l’apparition de chaque volume, m’ont écrit des lettres de sympathie et de félicitations. Malheureusement, elles sont restées sans réponse, non par une flegmatique indifférence, tant s’en faut ! mais nous sommes tellement occupé et nous avons un si vif désir de mener à bonne fin notre longue entreprise, que nous avons compté sur leur philosophique indulgence.

Nous les prions d’en vouloir bien recevoir ici nos remercîments sincères. Ces lettres ne sont pas tombées entre les mains d’un indifférent ; elles nous ont rattaché d’une manière plus étroite à notre pénible tâche ; elles ont ranimé notre ardeur, elles ont empêché notre courage de s’éteindre ; et, comme le bruit imposteur a couru dans tout Paris que nous avions renoncé à notre difficile ouvrage, et que le troisième volume en serait le nec plus ultra, nous