docte Vidoura, l’ami des fils de Pândou, l’homme, qui fût son plaisir de leur bien. 289.
» Tandis qu’il n’a point encore incliné mon père à la pensée du rappel des Pândouides, délibérez sur ce qu’il m’est utile de faire. 290.
» Si je vois jamais les fils de Kountî revenus ici, je me donnerai une phthisie en me refusant tout breuvage à moi-même, je me précipiterai dans le feu, je tournerai une arme contre moi, j’avalerai du poison ou je me pendrai ; car je n’ai pas la force de revoir ici ces riches insolents ! » 291-292.
« Pourquoi t’arrêter, sire, à ces résolutions d’enfant ? répondit Çakouni. Les Pândouides sont partis, souverain des hommes, suivant les termes de nos conventions : il n’en peut donc être ainsi que tu dis. 293.
» Tous les fils de Pândou respectent la vérité de leur parole, éminent Bharatide, et jamais ils n’accepteront, mon enfant, les paroles de ton père. 294.
» Cependant, s’ils l’acceptent et reviennent à la ville, ils auront violé tous la convention, et leur gage alors nous appartient. 295.
Tenons-nous au milieu de la scène, obéissants au désir du roi, notre chef, et tous, bien couverts, épiant une grande faute des Pândouides. » 296.
» Frère de ma mère à la grande science, reprit Douççâsana, il en sera comme tu dis ; car les pensées, que ta voix exprime, ont toujours mon approbation. » 297.
« ce Nous voyons tous notre désir en ce qui est l’objet du tien, Douryodhana, lui répondit Karna : je vois en effet, sire, que nous avons tous une même opinion. 298.
» Ces hommes délicats ne reviendront pas sans avoir