à ses frères et compagnons ; ensuite Youddhisthira de manger le reste, qu’on appelle le vighasa. 214.
Quand elle eut servi son repas à Youddbishthira, la petite-fille de Prishata elle-même de manger ce qui restait ; et, quand Draâupadî eut entièrement satisfait à sa faim, la nourriture cessa au fond du vase. 216.
Ainsi, grâce au don, qu’il avait reçu du soleil, cet auguste prince, aussi brillant que l’astre même, put donner au cœur des brahmes la réalisation de tous leurs désirs ;
Et, l’archibrahme les présidant, on vit célébrer, sous l’autorité des prières du Véda, les cérémonies du sacrifices suivant les phases de la lune et son passage dans les astérismes. 216-217.
Enfin et dès qu’on eut prononcé les bénédictions pour le voyage, les fils de Pândou, accompagnés de Dhaâumya, s’acheminèrent, environnés par ces troupes de brahmes, vers la forêt Kâmyaka. 218.
Après le départ des Pândouides pour les bois, le fils d’Ambikâ, aveugle éclairé par la science, commodément assis, mais tourmenté d’inquiétudes, parla en ces termes au vertueux Vidoura à l’intelligence profonde : 219.
« Ta science immaculée ressemble à celle de Râma, le petit-fils de Brighou ; tu connais ce que le devoir a de plus haut et de plus délicat ; tu es regardé comme l’égal de nous-même. Dis-moi donc, Vidoura, ce que, dans l’état actuel des choses, on peut faire de convenable à ces princes de Kourou, mes fils, afin de ramener à nous les habitants de la cité et pour empêcher qu’ils ne nous arrachent de terre avec nos racines. Parle I tu sais les choses, qui sont à faire, » 220-221.
Vidoura lui fit cette réponse :