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LE MAHA-BHARATA.

» Quiconque a mis en toi une dévotion du cœur, exempt de toute maladie, pur de tout péché, goûte le bonheur et jouit d’une longue vie. 196.

» Maître des aliments, daigne par la foi m’en accorder, à moi, que l’envie d’exercer l’hospitalité envers tous, porte à désirer une abondante nourriture. 197.

» La tête prosternée, je salue Mâthara, Arouna, Danda et les antres, qui, tes suivants et tous armés de la foudre, sont rassemblés auprès de tes pieds ! 198.

» Je présente mon adoration à Maîtrî, sans la séparer de Kshoubhâ, et à toutes les autres mères des éléments, afin qu’elles me protègent réfugié sous leur protection ! »

Soudain le père du jour satisfait, sa personne toute flamboyante, comme le feu allumé, s’offrit aux yeux du fils de Pândou. 199-200.

« Toute chose, que tu désires, lui dit le soleil, tu l’obtiendras, quelle qu’elle soit ; et pendant sept ans, ajoutés à cinq années, je subviendrai à ta nourriture. 201.

» Prends, souverain des hommes, cette marmite de cuivre, qui t’est donnée par moi. Tant que Draâupadi se servira de ce vase, prince fidèle à tes vœux, tu en retireras la nourriture inépuisable et supérieure, que l’on prépare dans une cuisine et qui est de ces quatre sortes : légumes, viandes, fruits et racines. 202-203.

» Dans quatorze années, à compter de celle-ci, tu recouvreras ton royaume ! » À ces mots, le vénérable Dieu s’évanouit à ses regards. 204.

Quelque soit l’homme, qui, dans le silence et d’une âme recueillie, lira cette louange, s’il désire une grâce elle sera accordée par le soleil ; et la chose presque im-