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VANA-PARVA.
» L’azyle des êtres, le souverain des êtres, le Dieu 

adoré de tous les mondes, celui qui crée et celui qui nourrit, le feu, le commencement de tout, l’affranchi de tout désir, 153.

» Celui, qui n’a pas de fin, Kapila, Bhânou, celui qui satisfait les désirs, l’astre, qui fait plaisir de tous les côtés, la victoire, le grand, celui, qui départ les grâces ; celui, qui arrose de ses rayons tous les éléments, 154.

» L’âme, Soupama, le commencement des êtres, l’astre à la marche rapide, celui qui soutient le souffle de vie, Dhanvantari, le médecin des Dieux, la comète, le Dieu primitif, le fils de Diti, 155.

» Le Dieu en douze personnes, le Dieu aux yeux de lotus, le père, la mère, l’aïeul, la porte du Swarga, la porte des créatures, la porte de la délivrance, le Trivishtapa, le ciel d’Indra, 156.

» Le fabricateur des corps, l’être à l’âme paisible, l’âme de tout, la bouche de la sphère, l’âme de ce qui est mobile et immobile, l’âme subtile, Maîtréya sensible à la pitié. 157.

» C’est Swayambou lui-même, qui a dit le premier cette litanie des cent huit noms du soleil, à la splendeur sans mesure et vraiment digne qu’on célèbre son nom.

» Je me prosterne devant toi, père du jour, toi, qu’adorent les Yakshas, les Pitris, les Ganas et les Dieux ; toi, que vénèrent les Siddhas, les Génies nocturnes et les Démons ; toi, de qui la splendeur égale celle du feu ou de l’or sans mélange. » 158-159.

L’homme, qui, au lever du soleil, récitera cette litanie avec recueillement, ne peut manquer d’obtenir des fils, des épouses, des amas d’or et de pierreries, la vie dans le