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LE VANA-PARVA.



Honorez d’abord Nârâyana, et Nara, le plus grand des hommes, la déesse Sarasvatî et Vyâsa ; ensuite, récitez ce poème, qui donne la victoire !

Djanamédjaya dit :

« Quelle profonde inimitié embrassèrent, ô le plus saint des Brahmes, ces fils de Kountî, rejetons de Kourou, mes ancêtres, quand ces méchants Dhritarâshtildes, dont la tricherie les avait gagnés au jeu, eurent excité leur colère en jetant à leurs oreilles des paroles outrageantes ? 1-2.

» Comment, tombés de la puissance et si miraculeusement jetés dans la peine, les fils de Prithâ vécurent-ils dans la forêt, eux, de qui la force égalait celle de Çakra ? 3.

» Quels gens suivirent ces hommes réduits à la plus