leurs armées : au milieu d’elles marchera le héros Bhîmaséna à l’immense vigueur. 2703.
» Il conduira ici leurs armées, tenant sa massue brandie, comme le Dieu de la mort brandit son bâton ; et l’on entendra le bruit épouvantable de l’arc Gândîva, manié par le sage fils de Prithâ. 2704.
» Les rois sont incapables de supporter la massue impétueuse de Bhîma : c’est donc la paix, qui me sourit, non la guerre avec les fils de Kountî. 2705.
» Les Pândouides sont toujours plus forts, à mon sentiment, que les Kourouides. Il avait de la vigueur ce roi Djarâsandha à la grande splendeur ; et cependant il fut tué dans le combat par un coup du bras de Bhîmaséna. Conserve donc, chef des Bharatides, la paix avec les fils de Pândou. 2706-2707.
» Qu’une alliance soit conclue, sans balancer, entre les deux partis. Si tu agis de cette manière, tu atteindras, puissant monarque, au sommet du bonheur ! » 2708.
Après que Kshattri m’eut adressé, fils de Gavalgana, ce langage conforme à l’utile et au juste, moi, je ne sus pas l’accueillir dans mon désir aveugle pour le bien de mes fils. » 2709.