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VANA-PARVA.

» Défendus au milieu des combats par le Vasoudévide, fidèle à la vérité, les Prithides consumeront l’année de mes fils dans la bataille. 1976.

» Il est impossible à tous les combattants mêmes de soutenir dans la guerre, fils de cocher, l’impétuosité de Krishna et de Baladéva, ces deux Vrishnides, quand ils se portent en avant. 1977.

» Au milieu d’eux se promènera avec sa massue, homicide des héros et qu’un lien attache à son bras[1], le héros Bhîmaséna au courage épouvantable. 1978.

» Les rois ne peuvent supporter le bruit de l’arc Gândîva, qui résonne comme le tonnerre, ni l’impétuosité de la massue de Bhîma. 1979.

Alors, moi, qui ai suivi la volonté de Douryodhana, je me rappèlerai les paroles de mes amis, paroles, qui n’étaient pas à oublier et que j’ai eu le malheur de ne pas observer. » 1980.

« C’est parce que tu as pardonné, sire, cette immense transgression, lui répondit Sandjaya, qu’on ne peut retirer ton fils de son égarement, quelque fort que l’on soit.

» À peine eut-il appris que les fils de Pândou avaient été vaincus au jeu, Atchyouta, le meurtrier de Madhou, se hâta de venir au Kâmyaka voir ces fils de Prithâ. 1981-1982.

» Il était accompagné des fils de Droupada, qui avaient mis à leur tête Dhristadyoumna, de Virâta, de Dhristakétou et des héros Kalkéyides. 1983.

» Ils virent ce qu’on leur avait raconté, ce qu’on avait

  1. Ici, est un mot dont aucun Dictionnaire ne donne l’explication, çaîkyâ, et que je suppose venir de çikya.